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jeudi 26 juin 2014

Foot et musique

Vous n'y échapperez pas : le football est omniprésent en ce mois de juin, même dans les nouvelles acquisitions de la Bibliothèque musicale !

Le "Petit manuel musical du football", écrit par le journaliste de l'Equipe Pierre-Etienne Minonzio, nous en apprend de bien bonnes autour de ces deux thématiques mises en relation pour l'occasion.

Le saviez-vous ?

Le footballeur croate Slaven Bilic, connu pour avoir fait expulser Laurent Blanc lors du Mondial de 1998 le privant ainsi de finale, est également guitariste. Avec son groupe de hard rock Rawbau, il a joué le single "Vatreno Ludilo" qui a servi d'hymne non-officiel à la Croatie pour l'Euro 2008. Bilic n'était autre que le sélectionneur de l'équipe croate au même moment.


"Vatreno Ludilo" par Rawbau

Dalida, qui a pratiqué le football dans sa jeunesse au Caire, avait à son répertoire deux chansons en lien avec le ballon rond. "La partie de football", et aussi "La chanson du Mundial" qui aurait dû être la chanson officielle des Bleus pour la Coupe du monde de 1982 en Espagne. Mais une certaine Denise Fabre l'a coiffée au poteau avec son "Ollé la France".


"La partie de football" par Dalida

Piazzolla, pas forcément un authentique passionné de football, a lui aussi amené sa contribution. Il a enregistré un album célébrant la Coupe du monde de 1978 en Argentine. D'abord enthousiaste, Piazzolla renia cette production "Mundial 78" qui fut rééditée sous le titre "Piazzolla 78". Certains morceaux furent rebaptisés, tel "Penal" renommé "Ritchie", du nom d'un des yorkshires du musicien...


 
"Penal" par Piazzolla

Disponibilité

Fabienne





lundi 16 juin 2014

Bibliothèque musicale en fête

Comme le veut la tradition, au solstice d'été, la musique est en fête. La Bibliothèque musicale ne manque pas à cela et vous propose un week-end festif, sur la thématique de son exposition actuelle : les instruments de musique atypiques.

Le samedi 21 juin 2014, trois groupes aussi atypiques les uns que les autres vous feront découvrir leur environnement musical.

14h : Duo n'importe quoi

Le duo NPQ a été conçu en 2004 par Koko Taylor et Sylvain Fournier afin d’abolir l’idée selon laquelle « on ne peut pas faire n’importe quoi ». Dès lors, ils se sont consacrés à cette mission authentique : faire n’importe quoi, mais correctement. Les concerts sont réalisés sur au moins une vingtaine d’instruments et ne comprennent strictement aucune barrière de genre ou de style.




16h : Quatuor Bella Terra : musique italienne, tango et terre tzigane 
Michel Tirabosco, flûte de pan, Sophie Tirabosco, chant, Jean-Marie Reboul, piano, Béatrice Meynet, accordéon

Avec brio, charme et finesse, les plus belles mélodies populaires s'enrichissent au travers d'arrangements de qualité, réalisés spécialement pour cet ensemble insolite. Haut en couleurs, le quatuor Bella Terra joue sur une panoplie de sons variés et pleins. On y trouvera de quoi rire et pleurer. Le voyage donne la part belle aux musiques tziganes des Balkans. Il célèbre les festivités de l'Amérique méridionale, se nourrit des accents du bassin méditerranéen, de l'Italie et de ses chants d'amour napolitains.

 
18h : La Puce Qui R’nifle : chanson française améliorée

Laurent Burgisser, Raphaël Pattusch, Tal Shani, Matthieu Weissbrodt

C'est autour de trompettes, d’accordéon, de réverbères, de casserole électrique, de guitares et de fonds de grenier transformés pour l’occasion, que les quatre musiciens multi-bricolistes de La Puce Qui R’nifle égrènent leurs histoires et leurs chansons avec humour et bonheur. Et même si vous n’aimez pas la chanson française, n’hésitez pas à venir les aider à ranger leur bastringue à la fin du spectacle.


Le dimanche 22 juin 2014, c'est à vous de faire de la musique en suivant un des ateliers de Bill Holden

14h, 15h15 et 16h30 : Objets sonores, créations musicales
atelier de participation collective ouvert au public entre 7 et 77 ans
La Sonorie, Bill Holden

Durée de l’atelier : 45 minutes
Gratuit, dans la limite des places disponibles


Muni de sa collection d’instruments réalisés avec du matériel de récupération, l’animateur-musicien Bill Holden vous invite à prendre connaissance d’un monde sonore inédit. En employant des gestes simples, chaque personne peut définir ses affinités acoustiques face à l’instrumentarium de Bill mis à disposition. La mise en musique des sons produits par les participantes et les participants sera réalisée grâce aux activités proposées par l’animateur, et le côté ludique n’est jamais très loin dans cette façon de jouer. Aucune formation musicale préalable n’est nécessaire, par contre la volonté est plus que précieuse, et une paire d’oreilles bien disponibles est primordiale.


Et entre deux concerts, vous avez toujours la possibilité de parcourir l'exposition.

Bonne fête de la musique !


Fabienne

jeudi 12 juin 2014

A l'affiche : La Wally / Diva

La saison du Grand Théâtre de Genève va se terminer avec un opéra d'Alfredo Catalani La Wally. Le rôle-titre compte parmi les grandes figures féminines du 19e siècle avec Violetta de Verdi ou Isolde de Wagner. 
L'oeuvre n'a jamais été chantée sur la scène genevoise depuis sa réouverture en 1962, elle est à découvrir ! Sylvie Bonier du journal Le Temps invitait récemment les mélomanes dans ce sens (28.05.2014) :

"A Genève, La Wally arrive dans une nouvelle coproduction avec l'Opéra de Monte-Carlo. Une forme de redécouverte puisque l'ouvrage apparaît pour la première fois depuis la réouverture du Grand Théâtre, il y a un demi-siècle. Evelino Pidò est invité à diriger l'OSR afin de mettre en valeur les couleurs latines de la partition. Et pour rendre la froidure des neiges du livret de Luigi Illica - d'après le roman Die Geier-Wally de Wilhelmine von Hillern -, la mise en scène a été confiée à Cesare Lievi, dans des décors et des costumes d'Ezio Toffolutti. Ces gages de qualité devraient donner aux chanteurs le confort musical et théâtral nécessaire pour rendre toute sa force au drame de la plus libre des femmes amoureuses".






Opéra peu joué donc, chacune et chacun pourra se remémorer l'air Ne andrò lontana porté à l'écran par Jean-Jacques Beineix dans son film Diva, sorti en 1981. En effet, le Grand Théâtre propose deux projections la semaine prochaine à 12h15 : l'occasion de réentendre Wilhelmenia Fernandez avant d'assister à cette dernière production de la saison ! 

Outre cet air fameux composé par Catalani, la musique du film est signée Vladimir Cosma.



Disponibilité
 Muriel

lundi 9 juin 2014

Instruments de musique atypiques : du seau d'eau au pot de chambre

Parmi les partitions pour instruments de musique atypiques, la Bibliothèque musicale propose Goulgoulou, suite pour trompette et seau d’eau du Neuchâtelois Valentin Faivre. Elle est composée de trois mouvements de différents caractères, trois approches de la musique contemporaine. Plutôt qu'en tant qu'instrument, le seau d’eau est employé comme accessoire, tout comme la sourdine. Jouer le pavillon immergé dans l’eau change la sonorité de la note mais aussi sa hauteur en l’augmentant d’un demi-ton.


Dans La toute petite musique pour vases de nuit (1958) - clin d’œil à Die kleine Nachtmusik de Mozart - l’instrumentation utilisée par Paul Dessau n’est pas due au hasard. Deux petits vases de nuit, accordés en Cis (do#) et Pis (…), font allusion au langage scatologique de Mozart, à la fois humoristique mais aussi choquant. C’est également une référence à la dédicataire, Johanna, petite-fille de Bertold Brecht, alors âgée de trois mois.





Deux partitions à découvrir dans le cadre de l'exposition sur les instruments de musique atypiques jusqu'au 31 juillet 2014.

Disponibilité



Fabienne

lundi 2 juin 2014

Instruments de musique atypiques : la machine à écrire

The typewriter a été composé en 1950 par Leroy Anderson, considéré comme l’un des plus grands maîtres américains de musique orchestrale légère. Jouant sur la sonorité des touches, de la clochette de fin de ligne et du retour de chariot de la machine à écrire, ce morceau a souvent été utilisé comme fond sonore dans des émissions de radio et de télévision. Il a aussi été repris sous forme de sketch par Jerry Lewis ou Michel Leeb.


La machine à écrire n’est pas le seul instrument atypique qu’Anderson ait introduit dans une de ses compositions : il a écrit également pour papier de verre dans son Sandpaper ballet !



Krzysztof Penderecki s’est aussi essayé à la machine à écrire dans Fluorescences, mais de manière beaucoup moins humoristique... Quant à Rolf Liebermann, il a marqué la population suisse avec sa symphonie Les échanges pour 156 machines de bureau composée à l’occasion de l’exposition nationale de 1964, dont on fête les 50 ans cette année.