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lundi 28 avril 2014

En coulisse : les cotes du libre accès

cop. pour les photos : Bibliothèque musicale

Depuis son ouverture en 2006, d'une déambulation à l'autre, chacune ou chacun qui fréquente la bibliothèque a une fois ou l'autre demandé des renseignements sur les cotes du libre accès, afin de trouver "la" cote correspondant aux documents désirés.
Ces cotes reposent sur une classification qui s'appelle dans le jargon bibliothéconomique PCDM4, soit Principes de classement des documents musicaux (4ème version, 2006). Les particularités de la musique imprimée, telles que les réductions, les adaptations, etc. ont nécessité des ajustements à cette structure de base. 


Cette classification n'est pas partie de rien, mais résulte d'une évolution qui s'étend sur plus de quarante années. Le premier manuel en France pour la classification des disques date de 1971. Cette première ébauche a dû à la décennie suivante s'adapter au fort développement des collections ainsi qu'à l'arrivée de nouveaux genres musicaux émergents. Ainsi, les premiers Principes de classement des phonogrammes applicables aux collections de prêt datent de 1985. L'association française ACIM (Association pour la coopération des professionnels de l'information musicale) fait des mises à jour de cette quatrième version et documente le sujet régulièrement.



Enfin, tous les indices utilisés à la bibliothèque se trouvent ici

Disponibilité
Muriel

lundi 21 avril 2014

Le Ring pour les nuls

Le Ring ou La Tétralogie sont deux dénominations françaises d’une œuvre monumentale de Richard Wagner. Wagner en écrit le texte d’après des légendes allemandes et islandaises autour de l’anneau (Ring en allemand) des Nibelung  et il en compose la musique. L’œuvre est constituée de quatre (tetra- en grec) parties : un prologue et trois journées. Chaque partie forme un opéra qui peut être joué séparément, ou alors, l’œuvre est donnée de manière consécutive durant une semaine, ce qui est beaucoup plus rare. L’intégrale (L’or du RhinLa WalkyrieSiegfried Le crépuscule des dieux) totalise 16 heures de musique. C’est cette intégrale que Wagner projetait pour inaugurer son théâtre à Bayreuth. Le cycle complet du Ring est ainsi créé lors du premier Festival de Bayreuth les 13, 14, 16 et 17 août 1876.



4e tableau de L’Or du Rhin, mis en scène par Jean-Claude Riber
L’Anneau du Nibelung, Grand-Théâtre de Genève, Saison 1977-1978. Programme

Il est de bon ton, lors de la commémoration de centenaires (de la création de l'oeuvre en 1976 ou de la naissance du compositeur en 2013) de proposer un Ring intégral sur une semaine. Le Grand Théâtre de Genève n'y a pas manqué, dans les années '70 avec une production de Jean-Claude Riber et Josef Svoboda. Bientôt vous pourrez à nouveau expérimenter cette plongée musicale "façon festivalière" une semaine durant, en mai à Genève.

Les inconditionnels pourront lire Wagner dans le texte dans l'ouvrage Voyage au coeur du Ring réuni par Bruno Lussato. 

Les "nuls" se contenteront de la lecture du Wagner mode d'emploi de Christian Merlin, ouvrage court mais très complet, permettant d'appréhender le compositeur et son oeuvre de manière très accessible.
Tullia


jeudi 17 avril 2014

Les musigraphies d'Eric Bauer (2)

Le temps passe, les jours s'allongent et l'exposition de musigraphies d'Eric Bauer arrive bientôt à son terme... Il ne reste plus que quelques jours avant le 25 avril pour venir découvrir ces originaux détournements graphiques.

Quand les signes musicaux deviennent des oiseaux, des chats, des chefs d'orchestre... : la preuve que musique et humour font très bon ménage.





Si vous voulez prolonger le plaisir, vous pouvez acquérir une de ces musigraphies : elles sont numérotées et signées de la main de l'auteur. Idée originale de cadeau également, non ?


Fabienne

lundi 14 avril 2014

En coulisse : une partition restaurée

 cop. pour toutes les photos : BGE

Les partitions récentes, qui peuvent être empruntées sont protégées par des fourres, parfois elles sont reliées par un artisan de la cité (nous y reviendrons !).

Les documents historiques, quant à eux, bénéficient d'un traitement plus spécifique : on nettoie ou complète le papier endommagé ou manquant, on remplace le dos et les charnières, quand la reliure d'origine n'a pas de valeur. Une vraie métamorphose en découle !


                  

Chaque année une ou deux partitions sont sélectionnées afin d'être restaurées. De retour à la bibliothèque tout récemment, la partition présentée ici est celle de Cendrillon de Nicolo Isouard. Elle a été éditée à Paris en 1810.

Muriel



jeudi 10 avril 2014

Du kiosque : l'oeuvre du mois

La rubrique "L'oeuvre du mois" du magazine Diapason confie à un spécialiste quatre pages afin d'analyser une oeuvre, de parler du contexte historique de création, de l'interprétation et d'une discographie comparée. Ainsi de numéro en numéro, une histoire de la musique se dessine par quelques oeuvres-clés (dernières oeuvres analysées : Rhapsody in blue de Gershwin, Orphée et Eurydice de Gluck, Sonate pour piano de Scriabine, Stabat Mater de Vivaldi, Le vaisseau fantôme de Wagner).
L'article du dernier numéro est signé Gérard Condé et traite de l'opus 10 d'Anton Webern : Fünf Stücke für Orchester. Si le compositeur décrit ses pièces faites de "changements de couleurs en seize ou trente secondes", l'article parle d'"un effectif réduit à l'essentiel : dix-sept instrumentistes pour une panoplie de timbres inouïe". L'interprétation mise en exergue par Gérard Condé est celle de Gilbert Amy (à présent hors commerce) :
Elle touche à la perfection par une exactitude sans sécheresse sur tous les plans. Il [G. Amy] recueillait l'héritage de Pierre Boulez, qui avait formé ces musiciens [ceux de l'Ensemble du Domaine musical].
 
Op. 10 de Webern par Gilbert Amy (3'50)

Alors oui, ces pièces frappent par leur modernité : quelles jeunes centenaires...

Disponibilité (Diapason)
Disponibilité (Op. 10)
Muriel

lundi 7 avril 2014

Notes d'esprit : les chats

Selon Albert Schweizer :

"Il y a deux moyens d’oublier les tracas de la vie : la musique et les chats."

En mêlant les deux, grâce à un petit détour par la Bibliothèque musicale, c'est carrément le paradis sur terre !



 



Fabienne


jeudi 3 avril 2014

A l'affiche : Misterioso 119

Le Théâtre du Grütli propose jusqu'au 16 avril une pièce 
« Inspirée du célèbre morceau de jazz signé Thelonius Monk, « Misterioso 119 » de Koffi Kwahulé [qui] est une énigme théâtrale. Il y a ça d’abord dans mon désir du texte. L’auteur nous offre une partition composée de 16 tableaux et d’un nombre d’interprètes féminines à déterminer. Que raconte-t-il? Qui raconte quoi? Dans quels méandres de la psyché humaine l’auteur veut-il nous conduire? Plonger dans cet univers qui est aussi un condensé d’humanité, c’est à la fois tenter de percer les ressorts secrets de l’écriture et construire sa propre orchestration. Douze femmes incarcérées doivent créer un spectacle de danse. Émerge alors, sur un mode alternativement drôlatique et dramatique, un réseau inextricable de complexes, de fantasmes et de frustrations. Une passionnante aventure s’amorce… ».
 Cédric Dorier, metteur en scène

cop. Mario del Curto
En prison, des femmes répètent...
  

Si l'écriture de l'auteur de Côte d'Ivoire bercée par le jazz vous envoûte, prolongez le spectacle avec une partition de Thelonious Monk !

Disponibilité
Muriel