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lundi 28 septembre 2015

A la découverte de la bibliothèque

Souhaiteriez-vous découvrir avec vos élèves un lieu de ressources musicales ?

 

Notre bibliothèque musicale, installée dans la Maison des arts du Grütli, vous offre des richesses en matière de partitions. Ouverte à tous, destinée aussi bien aux musiciens amateurs que professionnels, aux étudiants, aux orchestres ou au grand public, la bibliothèque met à disposition une collection de plus de 60'000 documents, répertoriés dans son catalogue. Son espace en libre accès propose un large éventail de partitions de musique classique, mais aussi de variétés, de chansons, de jazz, de rock, de musique du monde et des méthodes.

Visites pour les élèves

La bibliothèque organise des visites guidées pour les classes de musique (Conservatoire, Collège...). Les élèves accompagnés de leur professeur pourront ainsi découvrir la collection, admirer quelques trésors patrimoniaux musicaux et se familiariser avec le fonctionnement de la bibliothèque. Sur simple appel, les bibliothécaires se feront un plaisir de convenir d’un rendez-vous avec les enseignants intéressés par cette démarche pédagogique.




Informations pratiques pour une visite guidée

Nombre de personnes : entre 5 et 25
Durée : env. 45 minutes
Période : tout au long de l’année, sur rendez-vous
Gratuit

Adresse :
Bibliothèque de Genève La Musicale
Maison des arts du Grütli (1er étage)
16, rue du Général-Dufour
1204 Genève
Tél. : +41 (0)22 418 35 80
Mail : bmus@ville-ge.ch

A bientôt au Grütli !



Fabienne

lundi 21 septembre 2015

Kapustin : ou quand le jazz rencontre le classique

Nikolai Kapustin est un pianiste et compositeur russe, né en 1937. Après avoir suivi sa formation musicale au Conservatoire de musique de Moscou, il se produit au début de sa carrière comme pianiste : membre dans les années 1960 à 1980 d'un quintette de jazz "The Oleg Lundstrem Big Band", puis d'un orchestre de radio et ensuite d'un orchestre de cinéma, il commence à composer sa propre musique pour ces ensembles. Dès les années '80 il se consacre exclusivement à la composition musicale, qu'il aborde en autodidacte. Son oeuvre comprend à ce jour 157 opus, essentiellement de la musique pour piano, mais aussi des concertos et de la musique de chambre. 

Le compositeur interprétant son impromptu Op. 66 no 2

Kapustin est très apprécié au Japon, où est publiée une sélection de ses oeuvres pour piano dans 3 albums doigtés, corrigés et annotés par l'auteur lui-même (Ed. Prythm à Tokyo). Il utilise un  langage de jazz dans une structure formelle classique, comme par exemple dans sa Sonatine Op.100.

Approché par une école de musique qui lui demanda de composer une oeuvre "pas trop difficile", il déclina tout d'abord l'invitation, mais finit quand même par composer en 2000 quelque chose de "facile" : sa Sonatine op. 100. Depuis, cette pièce a été choisie comme morceau imposé lors de différents concours et auditions de piano au Japon.

En un seul mouvement, la sonatine est écrite dans un style classique où apparaissent des éléments de jazz. Aisément abordable, elle sonne comme une pièce de musique de chambre de Haydn ou de Mozart qui serait interprétée par un combo de Jazz...



Sonatine publiée dans le Piano album 1 (Ed. Prythm)



Disponibilité
Tullia

lundi 14 septembre 2015

Partition augmentée



Prima la musica e poi le parole: divertimento teatrale in un atto, operetta a quattro voci de Giambattista Casti et Antonio Salieri

Lors d’une fête mémorable organisée par l’empereur Joseph II le 7 février 1786 dans son château de Schönbrunn, une troupe italienne présente Der Schauspieldirektor de W.A. Mozart, opposée à une troupe allemande qui interprète Prima la musica e poi le parole de A. Salieri et G. Casti. Ce petit opéra est une parodie où l’opéra devient lui-même le sujet de l’action : parmi les rôles sur scène sont représentés avec humour le compositeur le librettiste et la prima donna. 

Ce divertissement méconnu et rarement joué est toutefois important dans  l'histoire du théâtre musical. Il fait l'objet du premier volume de la collection « Opera » et lance une série sous forme d'édition critique hybride : la partition est augmentée d'une carte USB. Il s’agit d’un projet éditorial novateur de Bärenreiter.

La partition musicale imprimée dans un gros volume relié est accompagnée d’une version électronique où le texte musical complet et le livret sont mis en relation dynamique avec les sources autographes et les commentaires historiques et critiques, ceci grâce au logiciel d’édition musicale Edirom. On voit tout l'intérêt pour l'étude musicologique de cette édition hybride, elle permet en effet de visualiser d'un coup d'oeil les annotations du manuscrit original, en relation avec les notes imprimées de la version moderne, par exemple. On peut croiser à loisir les indications de la musique, du livret, des premières éditions, des notes critiques, tout cela avec une qualité graphique remarquable.

 Exemple d'écran avec le logiciel Edirom


Souhaitons que le programme éditorial des publications projetées sera suivi : sont attendues les éditions hybrides d'une vingtaine d'oeuvres vocales scéniques choisies pour leur intérêt historique ou d'études et réparties par thèmes :

parodies - transfert et transformations - performance et interprétation -
parler et chanter - work in progress - au-delà de l'opéra

L'éditeur donne une large introduction (synopsis, contexte, réception...) de Prima donna et poi la Parole sur son site. Si vous souhaitez découvrir la version électronique augmentée, elle est disponible bien sûr à la bibliothèque et peut être empruntée.

Tullia

lundi 7 septembre 2015

Batuque ... un parfum de musique venant du Brésil



Oscar Lorenzo Fernández (1897-1948) était un compositeur brésilien d’origine espagnole. Dans sa jeunesse il étudie à l'Instituto Nacional de Música à Rio de Janeiro avec de grands maîtres brésiliens comme Francisco Braga, Frederico Nascimento et Enrique Oswald. En 1923 il devient professeur d’harmonie, puis en 1936 il fonde le Conservatório Brasiliero de Música à Rio de Janeiro (qu'il dirige jusqu'à sa mort) et en 1939 il est également professeur de chant choral au Conservatório Nacional de Canto Orfeônico.

C’est en 1931 qu’il compose l’opéra en trois actes Malazarte sur un livret de José Pereira Graça Aranha. Malazarte est une œuvre nationaliste à la fois par son sujet et son contenu musical, et est considérée comme le premier opéra à succès brésilien.

En 1941, Fernández extrait une suite en trois mouvements de cet opéra dont le dernier mouvement Batuque (genre musical d'origine cap-verdienne) est une danse afro-brésilienne dont la musique est devenue très populaire en Amérique du Sud.
La preuve, écoutez plutôt cette pièce jouée par l'orchestre Sinfónica de la Juventud Venezolana Simón Bolivar dirigé par Gustavo Dudamel.



Cette interprétation vous plaît? 
Vous pouvez dès maintenant emprunter la partition d’orchestre à la bibliothèque.

Disponibilité
 Patricia