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jeudi 30 juin 2011

Iz, le doux géant

Israel Ka’ano’i Kamakawiwo’ole, aussi appelé Bruddah Iz ou simplement Iz - un des rares Hawaïens de pure souche, né le 20 mai 1959 à Honolulu - est le musicien hawaïen le plus réputé internationalement.

Avec son frère Skippy, Louis "Moon" Kauakahi, Sam Gray et Jerome Koko, il forme le groupe Makaha Sons of Ni'ihau. À partir de 1976 et jusque dans les années 1980, ce groupe de musique hawaïenne contemporaine devient célèbre en faisant des tournées à Hawaï et aux États-Unis, et sort dix albums.

 
En 1990, Iz sort son premier album solo "Ka’an’i" grâce auquel il obtient le prix du meilleur album contemporain de l'année et le prix du meilleur chanteur de l'année, décernés par l'Académie hawaïenne de Musique (HARA). Il sera encore récompensé à plusieurs reprises (1994, 1997).

Over the rainbow 

Sorti en 1993 et considéré par beaucoup comme son meilleur album, "Facing Future" contient sa chanson la plus célèbre, le medley "Somewhere Over the Rainbow/What a Wonderful World", utilisé entre autres dans de nombreux films ("Meet Joe Black", "You've got a mail"…). Deux autres albums suivront en 1995 et 1996.


Tout au long de sa carrière, il défend les droits hawaïens et l'indépendance d'Hawaï dans ses chansons (dont les paroles font souvent directement référence à l'indépendance), mais aussi dans sa vie de citoyen. Il est surnommé "The Gentle Giant" ("Le doux géant") par ses nombreux admirateurs. On le décrit comme quelqu'un de toujours joyeux et positif, aimant son île et le peuple d'Hawaï.

Durant les dernières années de sa vie, devenu obèse (343 kg pour un 1,90 m), il est hospitalisé de nombreuses fois, et décède le 26 juin 1997 à 38 ans des suites d'une insuffisance respiratoire liée à son obésité. Le jour de ses funérailles, les drapeaux de l'État d'Hawaï sont mis en berne. Son cercueil est alors exposé dans la capitale de l'État. Iz est la troisième personne à recevoir cet honneur dans l'histoire d'Hawaï. 15'000 personnes assisteront à ses funérailles, puis ses cendres seront dispersées dans l'Océan Pacifique.


Disponibilité

Fabienne 

lundi 27 juin 2011

Un siècle de chanson française

Coup de coeur pour un excellent site consacré à la chanson française que je viens juste de découvrir (mieux vaut tard que jamais!). La présentation est aussi belle et limpide que la navigation est facile entre les différentes rubriques, et cerise sur le gâteau, les auteurs du site et les sources sont très clairement indiqués (des amateurs canadiens éclairés). Ceci pour l'enveloppe. Quant au contenu il est à la hauteur.



"Du Temps des cerises aux Feuilles mortes" permet de tout apprendre sur la chanson francophone entre 1870 et 1950. Si la période est strictement délimitée, le contenu est riche et foisonnant de documents (enregistrements, photos, reproductions, textes des chansons...) de documentation (fiches biographiques, essais et critiques...) et d'espaces d'échange, avec un forum et des petites annonces.

Les ajouts récents de la rubrique des nouveautés indiquent qu'évidemment le site est bien vivant et continuellement actualisé. Enfin le site fonctionne sans aucune pub. J'apprécie particulièrment.

Disponibilité d'un siècle de chanson française à la bibliothèque
Tullia


jeudi 23 juin 2011

Mozart, comédie musicale de 1925

Dove Attia et Albert Cohen n'ont rien inventé avec leur opéra rock "Mozart" en tournée ses jours à l'Arena de Genève.




En 1925 déjà, Reynaldo Hahn composait une comédie musicale intitulée : "Mozart". Quant à Sacha Guitry, il en écrivait les textes. Cette comédie, retraçant un épisode de la vie de Mozart, fut créée à Paris, au Théâtre Édouard VII, le 2 décembre 1925. Dans le rôle titre, on trouve Yvonne Printemps : un rôle travesti ! Sacha Guitry est aussi sur les planches en interprétant le rôle de Grimm.



Les critiques de presse de l'époque en sont élogieuses. Jugez-en plutôt !


Disponibilité

Fabienne





lundi 20 juin 2011

Livres et artistes à la Bibliothèque de Genève

Point de musique à l'EAL... mais des murmures, des dialogues qui s'élèvent des vitrines de l'Espace Ami Lullin. L'exposition "Livres et artistes à la Bibliothèque de Genève" vient d'ouvrir ses portes et permet aux visiteurs de découvrir un siècle de livres genevois (éditeurs, imprimeurs, artistes ou auteurs). On réalise les richesses de la Réserve de la Bibliothèque des Bastions qui cet été, par ces quelques volumes soigneusement montrés, se révèlent au grand public, attirent l'oeil. Séduisent. Émerveillent.
On reste ému devant l'une ou l'autre vitrine, un peu frustré de ne pas pouvoir poursuivre la découverte et contraint d'interrompre la lecture !

Pour remédier à cela, deux solutions immédiates.

La première est apportée par le support numérique. Trois ouvrages numérisés peuvent être feuilletés sur grand écran tactile... Soit, l'émotion n'a pas la même intensité, mais pour Lettera amorosa, quel plaisir !

La deuxième, par les rééditions qui peuvent s'emprunter... comme c'est le cas de la très belle Postérité du soleil qui réunit le trio de l'Ile-sur-la-Sorge : Henriette Grindat photographe, Albert Camus poète et René Char (encore lui!!) qui les réunit.


René Char (1907-1988) et Georges Braque (1882-1963),
Lettera amorosa. Genève, E. Engelberts, 1963
BGE X 6008 Rés. ; ex n° 52/200 signé par l’artiste et l’auteur

Et, au-delà de ces "retrouvailles" affectives, des découvertes. Beyrouth des éditions Take Five en est une ! Ce beau livre d'artistes met en regard 16 photographies de Gabriele Basilico et un texte du dramaturge Wajdi Mouawad :

"Tintamarre d'oubli
Tintamarre ici une ville dévore une ville
[...]
Ville vile... here is the Devil !"

Je corrige ma première phrase. La musique des mots vaut ici toutes les musiques...

L'exposition a lieu jusqu'au 28 août 2011 à l'Espace Ami Lullin de la BGE, Promenade des Bastions.

Visites commentées publiques par le commissaire de l'exposition Monsieur Etienne Burgy: les mardis 21 juin et 12 juillet 2011, à 12 h 15  



Disponibilité de la Postérité du soleil (réédité en 2009 aux Editions Gallimard)
Consultation de Beyrouth

Muriel

vendredi 17 juin 2011

20 ans d'affiches de Fête de la musique

Un événement aussi populaire, vivant et bigarré que la Fête de la musique demande des affiches éclatantes et créatives. Diversité, qualité et originalité ont été au rendez-vous. De Roger Pfund à Vincent Fesselet, d’Aloys à Simon Tschopp en passant par Muriel Dégerine et Albertine, les affiches de la fête sont aussi variées dans leur style que le programme qu’elles annoncent. Affiches dessinées, affiches de lettres, affiches BD, photographies, montages, elles témoignent du graphisme de leur époque et, sur vingt ans, reflètent les grandes tendances de l’affiche et la multiplicité des moyens d’expression qu’elle offre.




Les affiches originales, conservées en grande partie par la Bibliothèque musicale, sont exposées au 1er étage à la bibliothèque et visibles pendant les heures de prêt.
Exposition à la Bibliothèque musicale et au rez de la Maison des arts du Grütli du 18 juin au 15 juillet.

Deux Visites commentées par Jean-Charles Giroud - directeur de la Bibliothèque de Genève et spécialiste des affiches – ont lieu pendant la Fête de la musique les vendredi 17 juin à 18h et samedi 18 juin à 16h.

Disponibilité de la plaquette de l'exposition

Patricia

 

jeudi 9 juin 2011

Let it be

Plaça Reial à Barcelone en 2010

Nouveauté cette année à la Fête de la musique avec un accent participatif ! Dès aujourd'hui en ville de Genève, pour tous les pianistes l'envoi est donné avec JOUEZ, JE SUIS A VOUS !


Le projet est international et a été conçu en 2008 par Luke Jerram sous le nom : Street pianos "Play me I'm Yours".


En ville, dans les parcs, sur les places ou un bout de trottoir, l'installation de 20 pianos permettra de se dégourdir les doigts en tout lieu et en tout temps jusqu'au 20 juin prochain.

Aux abords de la bibliothèque, les claviers vont attendent à la Place de Neuve, dans le Parc des Bastions ou au Rond-Point de Plainpalais !


Disponibilité des partitions à 6 ou 8 mains, alors, amusez-vous, participez seul ou à plusieurs !




Muriel

lundi 6 juin 2011

Le tango, c'est la danse du diable !

Le tango c'est la danse du diable:  il la danse pour se refroidir... aurait écrit Erik Satie. Eh bien le plancher va chauffer à Lausanne sous les pieds des passionnés lors du 11e festival international des Tangofolies. Genève  n'est pas en reste non plus, avec ses milongas organisées un peu partout, à suivre dans l'agenda du tango en Suisse romande.

La danse et la musique du tango sont toujours intimement liés. Né à la fin du 19e siècle dans les villes d'Argentine et d'Uruguay de la région du Rio de la Plata, le tango se développe dans les cafés, les bars, les rues et les bordels de Buenos Aires et de Montevideo.

A l'origine de culture populaire et marginale, le tango traverse rapidement l'atlantique et devient très à la mode à Paris durant les années 1910-1920. Il ne tardera pas à essaimer dans l'Europe entière où les orchestres se multiplient. Gagnant ses lettres de noblesse, le tango devient peu à peu un symbole identitaire pour l'Argentine, les bals y prolifèrent et sont fréquentés désormais par tous.

Parmi les premiers tangos El Choclo (1898 ou 1903) de Angel Villoldo est un succès inoxydable. Plus tard, c'est avec la chanson de Carlos Gardel Mi noche triste qu'apparaît le tango chanté. La musique évolue vers un nouveau tango défendu dès les années 60 par Astor Piazzolla.


Disponibilité des tangos à la bibliothèque (sélection)

Tullia

mercredi 1 juin 2011

Au revoir l'accordéon, Bonjour la clarinette !


 27 mars Place Neuve: Esther Adler, Sami Kanaan et la Maison des arts du Grütli

1er juin, jour d'investiture des nouveaux conseils administratifs du canton. A la Ville de Genève, premier jour pour Sami Kanaan en conseiller administratif à la tête du Département de la culture et du sport.
Ses goûts en musique penchent pour des artistes locaux : il cite sur sa page Facebook Cézigues, Polar, Folk Off ou encore les Voisins du d'sus !

"En musique j'écoute tout aussi bien le Requiem de Mozart que ma compilation de Dire Straits, Mercedes Sosa, Renaud, Scarlett Johansson, Katie Melua ou Thomas Fersen. En revanche n'essayez pas de me séduire avec de la techno... Mes talents musicaux sont inexistants à part une brève période de joueur de clarinette comme enfant" dit-t-il sur son blog.

Tout plein de succès et de découvertes dans son nouveau job... et pourquoi pas du plaisir à redécouvrir la clarinette grâce aux partitions classées ici et là sur nos rayonnages :

Disponibilité en jazz
Disponibilité en klezmer
Disponibilité en classique
Disponibilité en musique de film
et
Disponibilité en méthode pour commencer  ;o)
Muriel