Le finale de la Walkyrie, Bayreuther Festival
Entre les différentes commémorations de cette année 2013 se glisse de manière inopportune un hommage à Patrice Chéreau.
En cette "année Wagner", on peut retenir, entre autres créations, le Ring qu'il monta à Bayreuth en 1976. Le musicologue et directeur de publications pour l'Avant-Scène Christian Merlin nous parle de Patrice Chéreau :
Des menaces de mort la première année, une heure et demie de rappel la dernière. L'opéra a beau être le lieu de toutes les démesures, un tel revirement n'est tout de même pas fréquent [...]. Le fait qu'il se soit agi du Ring du centenaire de la création de l'oeuvre et du festival de Bayreuth en aura sans doute accentué la médiatisation et la portée symbolique, mais au-delà de l'événement conjoncturel, on sait maintenant qu'il y a un avant et un après Chéreau. (p.77-78 Avant-Scène no 274)
Dans le dernier Diapason, Chéreau définit son travail de mise en scène comme une lecture:
Je ne suis pas un relecteur dit en substance Patrice Chéreau. Je ne relis pas, je lis. Je découvre comme un nouveau-né le texte, le texte nu, sans tradition, sans convention. Je suis le télescope, le microscope, le stéthoscope du spectateur. Ou une paire de lunettes entre l'oeuvre d'hier et le public d'aujourd'hui.
En cliquant ci-dessous écoutez Patrice Chéreau à propos de son Ring, les réactions du metteur en scène Olivier Py ou encore le témoignage ému du chef d'orchestre Philippe Jordan.
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