En 1974, le jeune pédiatre Beat Richner est envoyé par la Croix-Rouge suisse dans un hôpital pour enfants à Phnom Penh.
Il doit quitter brutalement le pays à l'arrivée des Khmers Rouges en mai 1975.
Le Cambodge s'enfonce alors dans la période la plus tragique de son histoire,
marquée par un génocide qui fait plus de trois millions de victimes. C'est en
1991 que Beat Richner retourne au Cambodge pour y faire un état des
lieux ; il se
fait connaître au Cambodge où le roi Norodom Sihanouk lui confie la mission de
remettre en fonction l'hôpital pédiatrique Kantha Bopha. Constatant le désastre sanitaire qui frappe les enfants du pays,
il ne quittera plus jamais le Cambodge.
Ces vingt dernières années, Beat Richner a ouvert cinq hôpitaux pour les enfants au Cambodge, structures
hypermodernes et entièrement gratuites. Pour les enfants du Cambodge, les hôpitaux Kantha Bopha de Beat
Richner remplacent aujourd'hui le système de santé.
Lorsqu'il ne pratique pas la médecine, Beat Richner quête inlassablement
des fonds pour faire tourner son entreprise humanitaire. Il devient "Beatocello",
violoncelliste et apôtre de la générosité. Il donne de nombreux concerts sur place au Cambodge, enregistre des CD, et il vient régulièrement en Suisse donner des concerts au profit de ses hôpitaux cambodgiens.
Spécialisé dans le documentaire
musical, Georges Gachot a consacré quatre films à Beat Richner : Bach at the
Pagoda, And the Beat goes on, L'Argent ou le Sang, 15
ans Kantha Bopha.
Le cinquième , L’ombrello di Beatocello, tout juste sorti sur
nos écrans relate l'histoire
de ce médecin et violoncelliste et de ses hôpitaux pour enfants au Cambodge. Le
film brosse le portrait de Beat Richner, aujourd'hui âgé de 64 ans, depuis les années 70, jusqu'à nos jours.
Vous pouvez voir ce documentaire exceptionnel aux cinémas du Grütli, à la Maison des arts du Grütli le dimanche 13 mai à 16h45.
Patricia
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