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lundi 9 juillet 2018

Lenny - Leonard Bernstein - en couverture

Leonard Bernstein fait la Une de deux revues musicales. Simultanément, on le retrouve sur la couverture de Classica et Diapason ! Rien d'étonnant puisqu'il aurait eu 100 ans en août prochain.



L'occasion pour comparer ces deux numéros !

Diapason aborde l'homme aux multiples facettes par ses propres écrits, Letters parues en 2013 :
Je ne sais toujours pas exactement ce que je veux faire. Diriger, composer, jouer du piano, produire, arranger, etc. Je suis tous et aucun.(juillet 1939)
Voilà qui pose déjà les jalons de ses ambitions et de ses talents multiples qui durant sa vie entière vont se déployer. L'article insiste sur cet éclatement d'inspiration et le compose de dix chapitres : Amant, ami, auteur, célébrité, chef, compositeur, homme, pédagogue, pianiste, politique. 


Classica ne traite que quelques facettes de manière plus approfondie. Les Norton lectures à Harvard retransmises à la télévision de l'époque dont la revue partage deux extraits emblématiques tirés des chapitres 5 et 6. Ces émissions sont aujourd'hui rendues accessibles à chacun. Une double page est consacrée à ses activités de chef d'orchestre en évoquant les cinq chefs actuels qui lui sont redevables. Bernstein compositeur est mentionné à travers la brève présentation de 10 oeuvres présentant "la quintessence de son art de la composition". Enfin, le dossier de Classica se termine par un extrait de Radical chic de Tom Wolfe, relatant une soirée new-yorkaise, début 1969 et dont vous pouvez lire la version originale en ligne sur le site du New York Magazine.

Quant aux enregistrements de Bernstein, 8 CD sont mis en avant par Classica, dont la seconde intégrale des Symphonies de Mahler ! Les enregistrements choisis par Diapason sont plus vastes. On y apprend que le choix de Bernstein lui-même s'arrête au quatuor à cordes, op. 131 de Beethoven dans sa version pour orchestre enregistré en 1977 !
On ne peut pas comprendre Mahler si on ne comprend pas cette oeuvre, qui bouge et frappe [...] Laissez-moi vous le faire entendre.
V et VI mouvements de cet op. 131

Si la lecture de ces dossiers vous donne l'envie d'en savoir encore davantage, depuis le début du mois, Un été avec Bernstein "pose un regard amoureux sur un homme qui avait tous les talents, un chef qui a dynamisé les orchestres les plus revêches, qui nous a fait pleurer avec Gustav Mahler, un compositeur qui a fait danser et chanter la terre entière sur West Side Story..." 

Disponibilité 


Muriel

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