2014 marque le bicentenaire de l'entrée de Genève dans la Confédération. Nous reviendrons sur la vie musicale genevoise de cette l'époque. Aujourd'hui, c'est l'activité éditoriale en Europe qui nous occupe. En effet, c'est à la même époque que l'on voit dans les grands pays européens l'émergence des maisons d'éditions de musique encore existantes aujourd'hui :
Breitkopf & Härtel , Leipzig, 1719
Schott, Mainz, 1770
Breitkopf & Härtel , Leipzig, 1719
Schott, Mainz, 1770
Simrock, Bonn, 1793
Lemoine, Paris, 1796,
Ricordi, Milan, 1808
Schlesinger, Berlin, 1810
Novello, Londres, 1811
Boosey, Londres, 1816 (Boosey & Hawkes depuis 1930)
Plus tard, Heugel (1839) et Leduc (1842) pour la France.
Lemoine, Paris, 1796,
Ricordi, Milan, 1808
Schlesinger, Berlin, 1810
Novello, Londres, 1811
Boosey, Londres, 1816 (Boosey & Hawkes depuis 1930)
Plus tard, Heugel (1839) et Leduc (1842) pour la France.
Op. 13 de Louis Spohr, composé en 1807, cotage no. 620, cote BMU RA 315
Les Editions Peters fêtent donc cette année leur bicentenaire d'activités. A l'origine, comme nous le voyons sur la partition ci-dessus, ce fut un Bureau de musique qui ouvrit ses portes en 1800 grâce à l'initiative du compositeur Franz Anton Hoffmeister. Il faut attendre 1814 pour que les éditions paraissent sous le nom de C. F. Peters (Carl Friedrich). Ce sont les éditions Peters qui éditent les oeuvres de Louis Spohr et Carl Maria von Weber pour les plus connus.
Les éditions allemandes contrairement aux éditions françaises de la même époque n'indiquent que rarement l'adresse de la maison d'édition. Il est donc parfois plus difficile de dater une partition de cette époque. Seuls les cotages (numéros des plaques de musique imprimée, remplacent un numéro de catalogue) permettent des évaluations, comme ici.
Aujourd’hui, les Editions Peters sont présentes en nombre sur les rayonnages de la musique pour piano et de la musique de chambre… Même si parfois les musiciens leur préfèrent les partitions éditées par d'autres, cette maison d'éditions reste intrinsèquement liée à l’histoire de la musique imprimée.
A consulter
Les éditions allemandes contrairement aux éditions françaises de la même époque n'indiquent que rarement l'adresse de la maison d'édition. Il est donc parfois plus difficile de dater une partition de cette époque. Seuls les cotages (numéros des plaques de musique imprimée, remplacent un numéro de catalogue) permettent des évaluations, comme ici.
Aujourd’hui, les Editions Peters sont présentes en nombre sur les rayonnages de la musique pour piano et de la musique de chambre… Même si parfois les musiciens leur préfèrent les partitions éditées par d'autres, cette maison d'éditions reste intrinsèquement liée à l’histoire de la musique imprimée.
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Muriel
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