Issu de la famille des luths, le oud est souvent considéré comme le roi des instruments dans la musique arabe. Doté d'une grande résonance, le oud a un son magique teinté de nostalgie. A la base, le oud est un instrument qui sert à accompagner le chant, mais aussi un instrument d'orchestre. A ce titre il est avec le violon, le kanun, les percussions et le ney le cinquième et principal élément de l'orchestre arabe. Avec les progrès au niveau des techniques de jeu, dès le XIXe siècle, l'oud évolue et devient aussi un instrument virtuose que l'on connaît de nos jours.
Abdelhak Ouardi nous propose la première méthode d'oud éditée en français. Cette méthode est basée sur une suite d'exercices progressifs et de standards de la musique arabe et arabo-andalouse. Elle est accompagnée d'un CD audio qui, avec ses ralentis et ses play-back, donne la possibilité d'écouter et de jouer avec l'auteur. La méthode permet d'acquérir une bonne maîtrise technique qui facilitera le jeu dans les différentes styles et écoles (irakienne, égyptienne, turque...). L'auteur nous invite également sur son site dédié aux gammes arabes.
En guise d'introduction Abdelhak Ouardi raconte l'histoire de l'instrument, sa fabrication et ses grands maîtres. Il rapporte cette savoureuse légende:
Lamak, descendant de Caën reste inconsolable à la mort de son fils âgé de 5 ans. Il suspend alors le corps de son fils à un arbre et décide de ne jamais quitter ce lieu. S'inspirant de la dépouille bientôt réduite à un squelette, il prit une pièce de bois, la fendit, puis ajusta et assembla ses parties. Il fabriqua ainsi une caisse de résonance figurant la poitrine de l'enfant, un manche pour sa jambe, un cheviller à l'image du pied, les chevilles pour doigts de pieds et les cordes remplaçant les veines. Lamak commença à jouer en se lamentant et devint aveugle. Le oud était né.
Quant à moi, ce billet m'est inspiré par la présence au Grütli du 6e Festival international du film oriental de Genève, jusqu'au 17 avril.
Disponibilité
En guise d'introduction Abdelhak Ouardi raconte l'histoire de l'instrument, sa fabrication et ses grands maîtres. Il rapporte cette savoureuse légende:
Lamak, descendant de Caën reste inconsolable à la mort de son fils âgé de 5 ans. Il suspend alors le corps de son fils à un arbre et décide de ne jamais quitter ce lieu. S'inspirant de la dépouille bientôt réduite à un squelette, il prit une pièce de bois, la fendit, puis ajusta et assembla ses parties. Il fabriqua ainsi une caisse de résonance figurant la poitrine de l'enfant, un manche pour sa jambe, un cheviller à l'image du pied, les chevilles pour doigts de pieds et les cordes remplaçant les veines. Lamak commença à jouer en se lamentant et devint aveugle. Le oud était né.
Quant à moi, ce billet m'est inspiré par la présence au Grütli du 6e Festival international du film oriental de Genève, jusqu'au 17 avril.
Disponibilité
Tullia
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