Piano music of Africa and the African diaspora est une impressionnante anthologie compilée et éditée par William H. Chapman Nyaho. Elle présente une vue générale fascinante de musique composée par des auteurs africains, tant ceux vivant en Afrique que ceux résidant ailleurs dans le monde. Une grande partie de la musique qui est publiée pour la première fois dans cette collection, inclut un kaléidoscope de styles, de genres et de couleurs différents. Vous trouverez des œuvres influencées par le blues, le jazz ou le ragtime et des œuvres inspirées de mélodies exotiques, d’airs populaires africains ou de rythmes de percussions traditionnelles. La collection se compose de 5 volumes destinés aux pianistes allant du niveau débutant à avancé. Elle s’adresse aux étudiants commençant leurs études mais aussi à ceux plus alertes recherchant un répertoire nouveau et original.
Mais relevons parmi les oeuvres qui sont publiées dans cette collection, deux pièces du compositeur Jamaïcain Oswald Russel genevois d'adoption : Papillons et Humoresque No. 1.
Oswald RUSSELL (né le 16 août 1933 à Kingston en Jamaïque) s’installe à Genève en 1964. Toujours modeste malgré ses succès grandissants, il
s’inscrit au Conservatoire de Musique de Genève et huit mois plus tard, il remporte un brillant 1er Prix de
virtuosité avec distinction et félicitations du Jury en interprétant le
Concerto de Rachmaninoff N°2, accompagné par l’Orchestre de la Suisse
Romande (OSR).
Il devient Professeur
d’improvisation et d’harmonie pratique au Conservatoire de Musique de
Genève et à l’Institut Jaques-Dalcroze à temps partiel afin de pouvoir
poursuivre parallèlement sa carrière de soliste qui l’amène à se
produire dans le monde entier.
Il trouve le temps également de composer, et bon nombre de ses oeuvres
font référence à son pays d’origine, la Jamaïque. Ses "Danses
Jamaïcaines" ont fait le tour du monde. Il les intégrait souvent dans
un programme qu’il avait intitulé "De
Mozart au Jazz", programme qu’il modifiait au gré du moment.
Mais écoutez plutôt :
Disponibilité
Patricia
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire